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25 avril 2014 5 25 /04 /avril /2014 13:16

"Le loup des mers" de Jack London


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Le Mot de l'éditeur : Le loup des mers

Dès sa parution en 1904 Le Loup des mers fut reconnu comme un chef-d’oeuvre. Un chef-d’oeuvre du « roman d’aventures »… ce qui consterna London – lequel avait rêvé là d’une sorte de « roman total », comme avait pu être un demi-siècle plus tôt le Moby Dick de Melville. Fasciné à l’époque par les idées de Nietzsche – qu’il cherchera à réfuter plus tard sans pouvoir vraiment s’en détacher –, le combat des hommes qu’il évoque, affrontés à un océan aveugle et sourd, c’est d’abord celui de l’Idée contre ce qu’il est convenu d’appeler le Réel. La tempête, les mutineries réprimées, la chasse aux phoques sont bien là, certes, et violemment là même. Mais comme autant d’hameçons lancés au lecteur sédentaire en attente d’un autre espace où l’Esprit puisse s’ébattre dans un monde à sa mesure.


Notre avis:


Roman exceptionnel relatant les aventures d'un jeune homme urbain, critique littéraire du nom de Humphrey Van Weyden, confronté au tyrannique et impitoyable capitaine Loup Larsen, à bord de la goélette « Le Fantome » .
Violant, brutal, meurtrier, Loup Larsen, d'une force physique exceptionnelle, terrorise son équipage de matelots et de chasseurs de phoques et n'aspire qu'au combat et à la confrontation, que ce soit contre les hommes, les bêtes ou les éléments.
Au fil des pages, on assiste aux tragiques disparitions de membres d'équipage ainsi qu'à la transformation autant psychique que  physique du jeune Humphrey Van Weyden qui, tout en le haïssant, reste fasciné par le personnage de Loup Larsen dont la philosophie, le matérialisme et la brutalité lui répugnent.

Une fois commencé, impossible de lâcher ce roman plein de rebondissements et très prenant, allant de conflits en bagarres, meurtres, tempêtes ainsi que réflexions sur la vie, la mort, l'eau-delà, la mer...
Un roman indispensable !


Editions Phebus, collection Libretto
Format 12cm x 18cm, 256 pages

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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 10:31

Voici un film qui parlera aux possesseurs d'un Figaro 6 !

La tentative de traversée d'un océan sur un voilier bois de 6 mètres    :-)

 

Seul Pacifique 1

 

Seul sur l’océan pacifique (1963) de Kon Ichikawa
Titre original : « Taiheiyô hitoribocchi »

« Seul sur l'océan Pacifique »:

 

Note de l'éditeur du DVD:

"Inspiré de l’exploit de Kenichi Horie, premier Japonais à s’être mesuré seul à l’immensité de l’océan Pacifique, Seul sur l’océan Pacifique est le récit d’une incroyable épreuve humaine. L’utilisation éblouissante du format Cinémascope en pleine mer, l’intensité de la musique composée par Toru Takemitsu et l’originalité de l’approche psychologique d’Ichikawa font de ce chef-d’œuvre épique une ode poignante à l’humanité. "

 

Le jeune Kenichi Horie quitte clandestinement le port d'Osaka au coeur de la nuit pour réaliser son rêve, traverser l'océan Pacifique avec son petit voilier de 6 mètres...

« Seul sur l'océan Pacifique » est le récit d'une histoire vécue basée sur le livre du navigateur.
Si l'idée d'accompagner un homme solitaire sur son bateau peut engendrer quelques craintes au spectateur, l'histoire est au final  tout à fait intéressante, Kon Ichikawa parvenant à rendre son personnage attachant malgré le portrait d'un jeune homme à tendance associal et égoiste, en conflit avec l'autoritarisme paternel et une société japonaise étouffante. Grâce à ses ruptures de rythme, le cinéaste évite toute monotonie et distille des petites notes d'humour tout au long du film.

Notre jeune navigateur séduit non par son charisme mais par sa force de caractère et son auto-dérision omniprésente qui lui permettent de surpasser les nombreuses épreuves qui entravent sa route, l'acteur Yûjirô Ishihara interprétant à la perfection le personnage.

Ses démêlées avec le chantier naval dont le professionnalisme est à l'opposé du perfectionnisme de notre jeune navigateur sont à mourir de rire !

Au final nous avons là un bon film de voile, au rythme certes plutôt lent (film de 1963), mais intéressant et qui réserve quelques surprises tout en nous gratifiant de belles images de mer.
Le beau petit voilier en construction traditionnelle est digne d'intérêt et se laisse regarder avec tout autant de plaisir !

 

Kenichi Horie a été le premier japonais à effectuer la traversée du Pacifique à la voile en solitaire en 1962, à l'âge de 23 ans. Son bateau de 5m80 est exposé au San Francisco Maritime Museum. Kenichi Horie a plus tard continué à naviguer et a fait de nombreuses traversées à la voile, ou sur des bateaux fonctionnant à l'énergie solaire ou à l'énergie des vagues.

 

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15 mars 2014 6 15 /03 /mars /2014 14:30

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La trentième édition du Festival Livre & Mer se tiendra du 18 au 20 avril 2014. Elle sera présidée par l'écrivain Yann Queffélec.

Les six romans sélectionnés pour le Prix Henri-Queffélec ont été annoncés jeudi 23 janvier au cours d'une soirée en présence de Yann Queffélec. 

les ouvrages sélectionnés :

« Passager vers l'enfer » de Lionel Camy

« Un Pays qui n'avait pas de port » d'Isabelle Condou

« L'Égaré de Lisbonne » de Bruno d'Halluin

« En mer » de Toine Heijmans

« Au bord de la mer violette » d'Alain Jaubert

« La Clandestine du voyage de Bougainville » de Michèle Kahn



Horaires d'ouverture;

Journées scolaires :
jeudi 17 et vendredi 18 avril 2014 de 9 heures à 17 heures

Journées ouvertes au grand public :
jeudi 17 avril à 20 h 30 : projection film en avant-première
vendredi 18 avril de 16 heures à 19 heures.
Samedi 19 et dimanche 20 avril de 10 heures à 20 heures
(fermeture des caisses à 19 h).

http://www.livremer.org/le-festival-en-pratique/

Adresse de l'association :

Livre & Mer
3 rue Maréchal Foch - BP 334
29900 Concarneau

Téléphone : 02 98 97 52 72
Courriel : livre.mer@orange.fr
site: www.livremer.org 

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 18:27

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« Kililana song »
de Benjamin Flao
Tome 1: ISBN : 9782754803755
Tome 2: ISBN : 9782754808576
Éditeur : Futuropolis

Un hymne à la liberté et à l’aventure.

« Dans l’archipel de Lamu, au large du Kenya, Naim, un orphelin de 11 ans habite chez sa tante Maïmounia, qu’il adore. Refusant d’aller à l’école coranique car peu enclin à la discipline, il préfère l’école buissonnière, et malgré son frère Hassan qui le course régulièrement, il passe son temps à flâner, déambuler et traîner dans les faubourgs de la ville, vivant de petites magouilles. D’un naturel curieux, ouvert à la vie et aux autres, chaque moment de ses journées, chaque rencontres qu’il fait, lui donnent matière à réfléchir avec le bon sens qui le caractérise. Il croise ainsi Günter, un capitaine de marine hollandais, échoué sur ces côtes pour cause de trafic illicite de hash, qui se doit de trouver dare-dare 70 000 dollars afin de récupérer et son navire et ses papiers. »


Un capitaine de bateau qui connaît une avarie et se retrouve coincé dans le port, avec une cargaison mystérieuse. Un vieil homme débraillé vivant en marge du village. Des promoteurs projettant de commencer les travaux d'un complexe touristique sur une ile presque déserte. Un groupe de fanatiques islamistes armés se préparant a une action. Un arbre sacré peuplé d'esprits ancestraux protégé par Ali.
Nous découvrons une riche galerie de personnages très divers dont les destins s’entremêlent...

Curieux et plein de ressources, le jeune garçon débrouillard et malicieux nous fait découvrir  sa ville, son port, les huttes et les gargottes ou l'on croise des touristes et les jolies femmes qui tentent de les séduire, des dealers ou des pêcheurs. Traînant quotidiennement avec ses copains, Naïm sait monnayer ses services, comme avec le vieux Nacuda  à qui il doit ramener chaque semaine sa dose de quat, ou se faire apprécier des étrangers de passage pour recevoir quelques sous ou sodas.

L'auteur prend le temps d'installer son récit et nous délivre des moments de silence illustrés par de belles pages contemplatives. Sans tomber dans l'exotisme de carte postale, il ancre son histoire dans une réalité africaine tout en justesse. La nonchalance locale, le soleil éblouissant, les femmes langoureuses s'accompagnent de corruption, de trafics, de petite prostitution.
Kililana song est un dyptique nous immergeant dans l'afrique d'aujourd'hui d'où la magie traditionnelle ne s'est jamais complètement éloignée...
Benjamen Flao nous embarque dans un conte contemporain plein de suspens, parfois cruel, mais toujours empli de tendresse pour son jeune héros, vers un épilogue innatendu.


Ces deux albums sont une réussite autant graphique que scénaristique.
Les sublimes dessins  aux couleurs magnifiques sont en parfaite symbiose avec l'histoire, entre terre et mer, mer qui reste présente à chaque case...Un hymne à la liberté et à l’aventure.

Que ce soit sur une mer d'huile ou en pleine tempête, les omniprésents voiliers traditionnels sont superbement dessinés. Les humeurs d'une mer capricieuse sont illustrées par une formidable palette de couleurs incitent  à la rêverie.
Des albums à ne pas manquer !

 

 

 

Distinctions pour le tome 1:
-Sélection pour le Prix des libraires de bande dessinée 2012
-Prix Ouest-France/Quai des bulles 2012
-Finaliste du Prix 2012 des Rédacteurs de Sceneario.com

Distinctions pour le tome 2:
-Sélection officielle Angoulême 2014
-Prix Marine-Océans 2013
-Le "Grand Prix RTL de la bande dessinée 2013"
-Prix du public Cultura
-Finaliste du prix de la critique ACBD 2013

 

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1 novembre 2013 5 01 /11 /novembre /2013 18:45

Les films sur la voile ou comprenant des voiliers étant bien rares sur nos écrans, j'ai le plaisir de vous annoncer la sortie en décembre d'un autre film qui se passe sur un voilier.

Après "En solitaire" qui sort le 6 novembre, cette fin d'année nous aura bien gatés !

 

 

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"All is lost"

Sortie le 11 décembre 2013

Drame de J.C. Chandor

Avec Robert Redford

 

Synopsis:

 

Au cours d'un voyage en solitaire à travers l'Océan Indien, un homme (Robert Redford) découvre à son réveil que la coque de son voilier de 12 mètres a été percée lors d'une collision avec un container flottant à la dérive.
Privé de sa radio et de ses instruments de navigation, l'homme se laisse prendre dans une violente tempête. Malgré ses réparations, son génie marin et une force physique défiant les années, il y survit de justesse.


Avec un simple sextant et quelques cartes maritimes pour établir sa position, il doit se laisser porter par les courants pour espérer se rapprocher d'une voie de navigation et héler un navire de passage. Mais le soleil implacable, la menace des requins et l'épuisement de ses maigres réserves obligent ce marin forcené à regarder la mort en face.

 

une bande annonce en V.O. :

http://movies.yahoo.com/video/lost-trailer-1-165144026.html

 

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 12:25

 

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Billy Budd
Réalisé par Peter Ustinov en 1962
Avec :Terence Stamp , Robert RYAN , Peter Ustinov
Durée :2h3min

Billy Budd est un film britannique de Peter Ustinov, d'après la pièce de théâtre éponyme de Louis O. Coxe et Robert H. Chapman, montée à Broadway en 1951, et elle-même tirée du roman Billy Budd, marin de Herman Melville

Cet écrit  raconte le destin d’un jeune matelot enrôlé de force sur un navire de guerre britannique lors du conflit franco-anglais de la fin du 18ème siècle. Billy Budd (Terence Stamp) est jeune, beau, franc, loyal et innocent. A son arrivée sur le bateau, il suscite la curiosité des matelots, puis la sympathie de tous y compris de la part du capitaine Edward Vere (Peter Ustinov). Même le maître d’équipage John Claggart (Robert Ryan), qui fait régner une tyranie perverse et arbitraire sur l’équipage, tombe sous le charme de Billy.

Fou de jalousie, Claggart décide d'écraser la jeune recrue en le discréditant auprès du capitaine Vere, en l'accusant de mutinerie. Ce conflit est l’occasion pour l’auteur de débattre de questions essentielles comme l’opposition entre le Bien et le Mal ou la Loi et la Justice. 

Souvent mis en scène au théatre, ce récit est ici transcendé  pour en faire un spectacle émouvant et intelligent. Le réalisateur évite les écueils de la démonstration scolaire ou du théâtre filmé. Les rebondissements dramatiques s’enchaînent à un rythme suffisamment rapide pour maintenir l’attention et susciter un intérêt croissant quant au sort de Billy. Les scènes de bataille sont captivantes et s’insèrent  dans le propos philosophique de l’œuvre.

 Le personnage de Billy Budd est joué par  Terrence Stamp. il est beau, généreux et innocent,mais ne paraitra jamais  idiot

ou naïf.
Peter Ustinov joue la carte de l’identification du spectateur au jeune Billy mais aussi au Capitaine Vere, qu’il joue lui-même tout en nuance et en souffrance intérieure. Il est tour à tour attachant, repoussant, humain et autoritaire. Robert Ryan, impressionant, joue un Claggart glacial et sombre. Ryan restitue avec talent les conflits intérieurs d’un homme cruel mais malheureux, emprisonné dans ses mensonges. Claggart est par essence un être souffrant.

Bien que daté au niveau de l'action ou de la reconstitution historique et un peu long, c'est un très bon film classique a voir et à revoir !
L'ambiance a bord est bien retransmise, et on s'identifie facilement à Billy Budd, avec lequel on se révolterait bien contre Claggart !

 

 

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Billy Budd 1

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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 13:38

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Skipper T1 / Somalia
Editeur: Dupuis
sortie: 2012


L'histoire :

 Un petit bateau de pêche mouille au large de la Somalie. Au moment ou un plongeur remonte enthousiaste à la surface,  quatre hors-bords chargés de pirates passent à l’attaque...
  Trois semaines plus tard,  la jeune épouse du plongeur et journaliste Damien Renaud, terriblement inquiète pour son mari qui n'a plus donné de nouvelles, demande l’aide du skipper Ewann Kerrien pour le retrouver.
  Ewann est un ancien champion de voile, qui a participé aux plus grandes courses autour de la planète. Mais depuis que sa fiancée a été portée disparue dans une tempête, il se laisse dépérir en naviguant à la journée pour de riches américains entre les îles Grecques.
  Malgré le péril extrême que représente un telle quête, le goût de l’aventure et la cause humaine ont raison de ses réticences. Ewann accepte la proposition et met le cap sur le canal de Suez avec Noémie Renaud et   Jacques Lamontagne, son ami cinéaste-reporter.
  A Port Saïd, un ancien marin devenu docker qui a rencontré Damien les dirige sur Djibouti.
Ils croisent alors la route d’un agent de la DGSE qui les met sur la piste d'un trafiquant irlandais, Murphy, qui aurait loué ses services…

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Notre avis:

le duo Gihef-Lenaerts devient trio en s’enrichissant du scénariste Joël Callède, pour accoucher de cette nouvelle série d’aventures contemporaines.
  Skipper met avant tout en scène un héros plein de courage : Ewann Kerrien, ancien skipper, ayant encore le goût de l’aventure même dangereuse;  la mer rouge au large de la Somalie est connue pour ses pirates locaux  qui y prospèrent en multipliant abordages et kidnappings…
Sur le plan du scénario, ce premier tome constitue une histoire intéressante et complète, qui réserve quelques surprises aux lecteurs. La narration suit un rythme emballant et le scénario  est riche sur le plan géopolitique et écologique. Le texte empreint de mélancolie a du caractère et de la gouaille par moments.
  Le dessin réaliste et fortement encré de Lenaerts  est en phase avec le coté mélancolique et plutôt sombre de l'histoire...
Ewann, le héros de l'histoire, est un personnage attachant et l'on peut suivre au fil de la bande dessinée son évolution psychologique. L' Ewann de retour dans les Cyclades, a la fin de l'album, aura bien évolué, tout comme la teneur de ses conversation avec Martin autour d'une carafe d'ouzo...
Une bonne bande dessinée contemporaine ou le voilier « Gecko » est bien présent.


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Skipper Somalia 6

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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 16:23

François Cluzet a donné le départ du 7e Vendée Globe samedi 10 novembre après-midi aux Sables-d'Olonne. Le matin, l'acteur a pu parler avec l'un des favoris de la course, Jean Le Cam. Un François Cluzet au visage mangé par la barbe, très impressionné par les marins et qui n'était pas aux Sables-d'Olonne que pour les encourager.

 

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« En solitaire », doté d'un budget de 17 M€ et réalisé par Christophe Offenstein, le chef opérateur de Guillaume Canet sur « Ne le dis à personne » et « les Petits Mouchoirs », raconte l'histoire du skippeur Yann Kermadec (incarné par François Cluzet) qui doit remplacer au pied levé un autre navigateur, Franck Drévil (Guillaume Canet), qui s'est cassé la jambe avant le départ du Vendée Globe. A la barre de son bateau, il reste en liaison avec sa femme (Virginie Efira en brune). Lors d'une escale aux Canaries, un petit Africain (Samy Seghir révélé dans « Neuilly sa mère! ») qui rêve de devenir footballeur en France monte à bord clandestinement.


La scène montre Cluzet arrivant au port sous les applaudissements de milliers de figurants, sur l'ancien voilier (DCNS) du navigateur Marc Tiercelin que le producteur a acheté pour les besoins du film. Une scène qui sera insérée au montage avec des images du Vendée Globe 2012/2013.
« L'histoire est proche de la réalité de la course, pointe Jean Cottin, qui produit avec la Gaumont. Denis Horeau, le directeur technique du Vendée, nous a conseillés. On a monté une team voile de 15 personnes. »

 

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En janvier, alors qu'« Intouchables » triomphe en France, Jean Cottin a proposé « En solitaire » à François Cluzet. « On l'a appelé à 11h30 et deux heures après, François nous a téléphoné : C'est mortel votre film ! Je le fais. Venez prendre un café à la maison. » Et il ajoute : « Il a senti que ce serait une aventure incroyable. Il avait confiance en Christophe Offenstein, qui l'a fait courir pendant trois mois pour Ne le dis à personne. » 

« En solitaire » sortira le 6 novembre 2013.

 

EnSolitaire_C.jpg

 

 

Entretien avec  François Cluzet :

Le tournage d'« En solitaire » est très physique…
Oui! C'est d'ailleurs plus une aventure qu'un film. C'est un vrai challenge pour moi que de tourner sur un bateau pendant trois mois dans des conditions difficiles.
La mer, à Lorient, où nous avons commencé, était souvent démontée. Dans ces cas-là, quand la caméra est prête à tourner, il faut y aller. J'adore travailler dans cette urgence. Au bout de quarante ans de métier, je veux éviter d'être plan-plan. Je n'avais jamais fait de voile de ma vie. Mais je connaissais ce sport à travers Eric Tabarly, le héros de ma famille.

Comment vous êtes-vous préparé?
On a fait tout simplement de la voile avec des skippeurs, pour affronter la mer. Un coup de bol, parce que je suis le seul de l'équipe à ne pas avoir eu le mal de mer. J'ai vu des techniciens malades pendant deux semaines. Je fais ce métier pour tenter d'être vrai. Et là, je me retrouve dans cette ambiance risquée parce qu'il faut s'attacher en permanence pour ne pas glisser et tomber à la mer. On a tourné avec des vagues de 5 m de haut. Mais ça me réjouit car j'essaie de donner le maximum.

Comment vous sentez-vous quand vous prenez la barre?
Alors que j'étais totalement néophyte il y a deux mois, je confondais le safran et la quille, j'ai découvert comment on navigue. L'autre jour, j'ai pris la barre pendant une demi-heure, et j'ai ressenti un énorme plaisir. Sentir, à la barre, le corps du bateau et comment il réagit, c'est magique!
...

 

EnSolitaire_F.png

 

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Sources: Le Parisien
http://www.leparisien.fr/cinema/actualite-cinema/francois-cluzet-on-a-tourne-avec-des-vagues-de-5-m-de-haut-12-11-2012-2314061.php

Quelques vidéos du « making off » sont visibles sur le site de France Bleu :

http://www.francebleu.fr/sports/en-solitaire-l%E2%80%99incroyable-destin-d%E2%80%99un-marin-embarque-dans-le-vendee-globe-154105-%5Bfield_node_import-raw%5D

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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 15:21

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Essai sur la construction navale des peuples extra-européens, de l'amiral Pâris (1843)

 

Présentation de l'éditeur:

 

Lorsque le futur amiral Pâris publie en 1843 son Essai sur la construction navale des peuples extra-européens, la notion de patrimoine maritime est loin d'être développée.

Le premier, Pâris se consacre dans ces deux volumes, l'un de texte, l'autre de planches, à sauvegarder la trace des marines exotiques qu'il a côtoyées dans ses voyages autour du monde à bord de l'Astrolabe puis de la Farorite.

Des côtes africaines au Brésil, en passant par l'Inde, la Chine et l'Océanie, il relève dessins et plans de tous les types de bateaux, de la pirogue au voilier de cabotage.

Soixante-seize dessins seront publiés, faisant apparaître dans leur cadre naturel le curieux " bateau de Canton servant à élever des canards ", les solides pinasses du Gange chargées de passagers ou le bateau-serpent du sultan de Travancore; cinquante-sept planches gravées viendront y apporter une dimension technique. Le tout traduit avec la précision du navigateur, du technicien et du théoricien de la mer qu'était Pâris, inlassable observateur des bâtiments mais aussi des sites et des hommes ; regrettant déjà que cet univers, où l'ingéniosité pallie les défaillances technologiques, disparaisse peu à peu sous l'influence des Européens.

 

Ces images, reflet d'un monde aujourd'hui profondément modifié, Eric Rieth les fait revivre pour la première fois depuis l'édition originale, appuyant son commentaire par de larges extraits du texte de Pâris, à juste titre considéré comme le premier ethnologue de la mer.

 

L'auteur : Eric Rieth, directeur de recherches au CNRS et enseignant à l'université Paris I, est responsable du département Archéologie du musée de la Marine.

 

Voiliers et pirogues du monde au début du XIX ème siècle

Eric Rieth

Livre broché/ 167 pages

Editeur : Le Layeur Editions (14 juin 2012)

ISBN-10: 291512602X

ISBN-13: 978-2915126020

 

 

Notre Avis:

 

Ce livre formidable nous donne un aperçu de l'incroyable inventivité des hommes à concevoir des embarcations à voiles. La diversité de tous les voiliers dessinés et décrits dans ces pages est véritablement stupéfiante. Les dessins parfois très détaillés montrent les bateaux dans différentes situations, au port en chargement, en navigation avec les marins au travail, rendant l'ensemble très vivant et réaliste.

A la fin du livre nous pouvons trouver de nombreuses planches descriptives des voiliers rencontrés au fil de l'ouvrage.

 

Un « beau livre » riche en contenu historique et au tarif modeste, indispensable à une bonne bibliothèque !

 

 

Article « Voiles et voiliers » sur un sujet voisin:

 

http://www.voilesetvoiliers.com/cultures-voiles/l-histoire-du-catamaran-des-pirogues-aux-ac72-1-pirogues-oceaniennes-legeres-souples-inventives-/

 

http://www.voilesetvoiliers.com/cultures-voiles/histoire-du-catamaran-des-pirogues-aux-ac72-n2-herreshoff-les-catas-magiques-du-sorcier-de-bristol/

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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 18:06

Les-corsaires-du-roi.png

 

Les corsaires du roi
Albert t'Serstevens

En 1705, un flibustier français sauve deux dames de la haute société anglaise échouées sur une plage des Antilles, puis rencontre sur les mers un autre autre navire français porteur d’une prise anglaise et de son équipage. Tous, accompagnés du bon et jovial Père Anselme, vont, alliés comme ennemis prisonniers, célébrer la fête du Roi de France sur la plage d’une île paradisiaque et déserte. Ce « boucan de cochon » mémorable sera l’occasion pour ces hommes de raconter à tour de rôle, en une sorte de joute oratoire des plus civilisée, à la lumière du feu, des histoires toutes plus extraordinaires ou émouvantes les unes que les autres…

EAN13 : 9782752906052
ISBN : 978-2-7529-0605-2
Éditeur : Phébus
Date Parution : 12/2011
Collection : Libretto (363)
Dimensions : 19 x 12 x 1 cm

L’auteur :
Grand ami d’Abel Gance, Blaise Cendrars et Pierre Mac Orlan, t’Serstevens (1885-1974) est né d’un père flamand et d’une mère provençale. Ce romancier, poète et essayiste fut surtout un infatigable voyageur, auteur d’innombrables récits, avec au total pas moins de cinquante œuvres publiées.

Notre commentaire:
Petit roman extrêmement sympathique et attachant, les histoires racontées sont très diverses, alternant drames, légendes et exploits maritimes...

Plus de renseignements sur Albert t'Serstevens :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_t%27Serstevens

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