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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 17:47

DVD Lame de fond


Lame de fond (vo : White Squall)

 


Ridley Scott réalise en 1996 le film « Lame de fond » (White Squall), qui relate la tragédie qui a frappé le voilier Albatross, en 1961.

Acteurs principaux : Jeff Bridges, John Savage, Caroline Goddall...
Studios : Hollywood Pictures, Largo Entertainment et Scott Free Productions
Durée : 125 min

Treize adolescents partent en mer pour un voyage qui doit les transformer d'inconnus en amis, de garçons en hommes. Le capitaine Sheldon, skipper, les oblige à affronter leurs plus grandes peurs. Mais au large, une terrible tempête frappe le navire, submergé par une violente lame de fond. C'est le Grain Blanc, hantise des marins dont personne ne sort indemne...


 Le naufrage de l'Albatross de 1961

Ce solide navire sombra brusquement au large de la Floride, emportant avec lui 6 des 19 membres de l'équipage. D'après le témoignage des rescapés, le navire aurait été pris dans une tempête d'une formidable violence. Curieusement pourtant, le temps dans la région était au beau fixe et aucun avis de tempête n'avait été signalé. Navigateur expérimenté, Christopher Sheldon, capitaine de l'Albatross avait déjà essuyé de nombreuses tempêtes au cours de sa longue carrière de marin. Pourtant, la tragédie qui s'est produite reste pour lui un véritable mystère.
Le témoignage d'un des marins

Un ancien membre de l'équipage, Chuck Gieg, a raconté qu'au cours de leur voyage, ils avaient subi bon nombre de tempêtes assez violentes, et qu'à chaque fois il y avait eu des signes avant-coureurs laissant le temps de s'y préparer. Cette fois-là, personne n'avait rien vu venir. D'après son journal, le 2 mai au matin vers 8h30, un violent coup de vent s'abattit sur l'Albatross qui naviguait vers la Floride ; frappé par une rafale d'une violence inouïe, le bateau sombra sans que l'équipage n'ait eu le temps de démâter. Le plus étrange d'après lui, c'était que juste après le naufrage, la mer était redevenue parfaitement calme et lisse.

En résumé, il y avait eu un coup de vent extrêmement violent, qui a duré très peu de temps, moins d'une minute peut-être, et le calme était revenu aussitôt après ...
(source Wikipédia)


Notre avis ;

Un film qui restera difficilement dans les mémoires, les acteurs sont peu convaincants voir parfois au jeu affligeant, le scénario paraît faible et les dialogues sans intérêt particulier. Un film paresseux bourré de clichés « à l'américaine », nous sommes là bien loin des chefs d'oeuvres d'hollywood !
Le drame qui s'y produit ne nous touche aucunement, tout comme le procès final.
Nous n'y apprendrons rien non plus sur les « grains blancs »,  phénomène météo qui pourtant provoque la perte du navire...
Un film long et éreintant pour le spectateur...

Reste quelques belles images de navigation, l'Eye of the Wind construit en 1911 est un voilier magnifique !

Bande annonce:
http://www.cinetrafic.fr/video/bande-annonce/58836/bande-annonce-lame-de-fond

Plus de renseignements sur le voilier du film:
http://grandsvoiliersblogspotcom.blogspot.fr/2011/01/eye-of-wind.html

 

 

DVD Lame de fond B

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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 21:45

 

Le film "En solitaire" dont la sortie est prévue le 6 novembre 2013 est en cours de tournage.
ce film qui bénéficie d'un budget sérieux (17 millions) et d'acteurs connus (François Cluzet, Guillaume Canet, Virginie  Effira) sera tourné en mer à bord du 60 pieds IMOCA 5DCNS°
En Solitaire mettra en scène le destin de Yann Madec remplaçant de dernière minute d'un skipper vedette, blessé avant le départ du Vendée Globe…
Jean Cottin, producteur du film. "Je peux dire qu’il y aura trois niveaux de narration : l’aventure du solitaire à bord de son monocoque, le suivi des autres concurrents au sein du PC course et, enfin, la vie à terre du team du bateau avec notamment la fille du skipper. Nous passerons sans arrêt d’un niveau à un autre pour ne pas lasser le grand public qui n’a pas forcément envie de voir uniquement des images de voile."

Jean Cottin détaille le déroulé d’un tournage qui durera trois mois : «Des prises de vue seront d’abord organisées du 1er octobre au 5 novembre dans le Golfe de Gascogne. Le bateau sera alors basé à Lorient dans les locaux du team Groupama. Puis nous nous déplacerons aux Sables-d'Olonne à l’occasion du départ du Vendée Globe, le 10 novembre. Nous profiterons de l'animation et du dispositif de la course pour filmer l'arrivée de notre skipper dans le chenal : François Cluzet (l’acteur, parrain de la course, en aura préalablement donné le départ, ndlr). Puis nous passerons un mois aux Canaries pour les prises de vue en "mer chaude" et à nouveau deux semaines à Lorient pour filmer les images du PC course et de la vie du team. Enfin, un dernier tournage aura lieu en décembre en Mer du Nord, au large de la Norvège, pour les prises de vue en "mer froide". Suivra le travail de post-production jusqu’en juin, pour une sortie prévue le 6 novembre 2013.»

L’équipe du film aura recours à des effets spéciaux pour retranscrire les conditions extrêmes. «Les images en mer devront être de grande qualité, car elles seront destinées au cinéma et non pas aux PC ou smartphones, justifie le producteur. Sachant que les contraintes liées au milieu marin seront énormes : les conditions pouvant changer totalement en quelques instants, tourner une scène d’une minute pourrait bien prendre un temps fou !»

Pour obtenir le meilleur rendu possible, il y aura beaucoup de matériel – quatre caméras fixes, deux caméras épaule – et du monde à bord – une douzaine de personnes. Et en comptant le bateau accompagnateur, il n’y aura pas moins de 24 personnes en mer ! Dont les membres de l’"équipe voile" – Alex Pella (le skipper d’Estrella Damm) et Yann Riou (mediaman de Groupama 4 lors de la Volvo Ocean Race) notamment – qui auront pour mission de faire marcher le bateau dans de bonnes conditions.

 


En amont, les équipes du film ont aussi bénéficié des conseils techniques de Denis Horeau. Le directeur de course du Vendée Globe a notamment aidé à l’écriture du scénario et à la mise en place de ce dispositif de tournage. Mais «tout cela ne garantit pas le succès du film en salle, prévient le producteur. Finalement, nous sommes comme les coureurs : dans l’incertitude du résultat !»

 


«Le Vendée Globe, l’une des grandes aventures de notre époque, offre un support intéressant pour le cinéma, analyse Tanguy de Lamotte. Le film va donner une autre dimension à la course car il va forcément toucher plus de monde que les spectateurs  présents au départ aux Sables-d’Olonne.» «Le fait qu’un producteur s’intéresse au Vendée Globe prouve que ce que nous faisons a une vraie valeur», renchérit Marc Guillemot.
Notez la date de sortie du film sur vos agendas !
:-)
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16 août 2012 4 16 /08 /août /2012 14:25


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Résumé de "Capitaine de sa majesté"

Le jeune capitaine Richard Bolitho, en cette année 1784 bizarrement marquée par la paix, se voit confier la mission d'aller pousser discrètement les pions de la puissance anglaise au large de Bornéo. Des parages où les lois de la guerre ne sont pas respectées par grand monde. Autant dire que tous les coups ou presque sont permis...

L'honneur, à quoi semblent encore tenir les marins en cette rude époque, y perdra des plumes - et Bolitho quelques illusions.

Suite de la réédition de la légendaire série marine "CAPTAIN BOLITHO" (des romans que le lecteur peut aborder dans l'ordre qu'il voudra), qui a valu une gloire mondiale à Alexander Kent, salué comme "le maître incontesté du roman d'aventures maritimes." "Nul doute n'est permis : nous avons pris le large avec un vrai, un grand écrivain d'aventure."

Auteur : Alexander Kent
Editeur : Phébus
Collection : Libretto
Date de parution : 23/02/2001
EAN13 : 9782859407117
Genre : romans et fiction romanesque
Langue : français
Nombre de page(s) : 448

L'auteur :

Douglas Reeman naît à Thames Ditton (Angleterre) en 1924. Il s'engage à l'age de 16 ans dans la Royal Navy, et servira pendant la Seconde Guerre mondiale en Atlantique et en Méditerranée. Aspirant de marine sur un destroyer, il sera transféré ensuite sur un navire lance-torpilles. Après la guerre, il exerce différents métiers, comme loueur de bateaux ou policier. Il renoue avec  l'armée  lors de la Guerre de Corée puis est versé dans la réserve.

Il écrit son premier roman « A Prayer for the Ship » en 1957, qui est publié l'année suivante et qui marque le début d'une longue carrière . Après avoir publié plusieurs romans, il revient à son sujet de prédilection dix ans plus tard, les romans maritimes de l'époque napoléonienne qu'il signe sous le pseudonyme d'Alexander Kent (du nom d'un camarade tué pendant la guerre). Le premier de ces romans « To Glory we Steer » est publié en juin 1968, mettant en scène le personnage de Richard Bolitho.

Une trentaine de romans retracent uniquement les exploits de Richard et Adam Bolitho, Douglas Reeman ayant aussi écrit 38 autres romans et nouvelles, traduits dans 14 langues différentes.



Bibliographie :

Entre parenthèses, le nom original du roman ainsi que l'année de parution de celui-ci lorsque le roman a été traduit.
Série Bolitho (publié sous le nom d'Alexander Kent)

Les ouvrages traduits en français sont édités par les éditions Phébus. Les traducteurs sont ou ont été Alain Bories (AB), Florence Herbulot (HB), Fabien Michel (FM), Luc de Rancourt (LR).


    Cap sur la gloire - 1987 (To Glory We Steer - 1968) FH
    En ligne de bataille - 1999(Form Line of Battle - 1969) AB
    Ennemi en vue - 1993 (Enemy in Sight - 1970) FM
    Capitaine de pavillon - 1999 (The Flag Captain - 1971) AB
    Armé pour la guerre - 1998 (Sloop of War - 1972) LR
    Capitaine de sa Majesté - 1992 (Command a King's Ship - 1973) AB
    Combat rapproché - 2000 (Signal, Close Action! - 1974) LR
    A rude école - 1996 (Midshipman Bolitho - 1975) LR
    Mutinerie à bord - 2002 (Passage to Mutiny - 1976) AB
    En vaillant équipage 1997 (In Gallant Company - 1977) LR
    Cap sur la Baltique - 2001(The Inshore Squadron) - 1977 LR
    A rude école - 1996 (Midshipman Bolitho and the Avenger - 1978) LR
    Le Feu de l'action - 1996 (Stand Into Danger - 1980) LR
    Victoire oblige - 2002 (A Tradition of Victory - 1981) LR
    Honneur aux braves - 2003 (Success to the Brave - 1983) LR
    Flamme au vent - 2004 (Colours Aloft! - 1986) LR
    À l'honneur ce jour là - 2005 (Honour This Day - 1987) LR
    Toutes voiles dehors - 1993 (With All Despatch - 1988) AB
    Un seul vainqueur - 2006 (The Only Victor - 1990) LR
    Par le fond - 2007 (Beyond the Reef - 1992) LR
    Une mer d'encre - 2008 (The Darkening Sea - 1993) LR
    Au nom de la liberté - 2009 (For My Country's Freedom - 1995) LR
    La croix de Saint George - 2010 (Cross of St. George - 1996) LR
    Le sabre d'honneur - 2011 (Sword of Honour - 1998) LR
    Second ne daigne - 2012 (Second to None - 1999) LR (Adam Bolitho)
    Relentless Pursuit - 2001
    Man of War - 2003
    Band of Brothers - 2005
    Heart of Oak – 2007

    In the King's Name (2011)

 

Notre Avis :


roman maritime bien écrit, à la fois intéressant, sérieux et divertissant, fourmillant de détails de la vie quotidienne sur un navire de guerre britannique de la fin du XVIII ème siècle.
Un très bon roman historique d'aventure !

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11 juillet 2012 3 11 /07 /juillet /2012 13:54

C'est un peu hors sujet puisqu'il ne s'agit pas d'un voilier !

 

mais ce film ne sera qu'une semaine à l'affiche.

 

Le film La Dernière Odyssée de la Jeanne / Brest


Le film de Françoise Etchegaray LA DERNIERE ODYSSEE DE LA JEANNE est projeté dans le cadre du festival Les Tonnerres de Brest du 13 au 19 juillet au cinéma Le Celtic de Brest à 20h

(187 Rue Jean Jaurès 29200 Brest - 02 98 80 34 55).

 

Le communiqué:
Pour tous les amoureux de ce bateau, pour les personnes qui y ont fait leurs classes, pour celles qui en ont entendu parler par leurs grands parents, leurs parents, leurs voisins, leurs amis... ou simplement de loin...
Dans le cadre du festival Les Tonnerres de Brest, le cinéma Le Celtic (187, rue Jean Jaurès - Brest) projette du 13 au 19 juillet à la séance de 20H: LA DERNIERE ODYSSEE DE LA JEANNE Un film de Françoise Etchegaray. Un film bouleversant sur le dernier voyage de “La Jeanne”, porte-hélicoptères et navire-école de la Marine pendant cinquante ans.

 

Le film commence à Brest quand “La Jeanne” quitte la rade. Puis elle remonte vers la mort, d’Ushuïaia à Valparaiso, de Calao (au Pérou) jusqu’à Carthagène en Colombie en passant par le Canal de Panama. Elle s’arrête à New-York ... et enfin on la retrouve à Rouen pour remonter la Seine, à Saint-Malo pour une ultime cérémonie pour finir dans le port de Brest qui sera sa dernière demeure.

 

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3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 13:45

Les Secrets de la Mer Rouge est une série télévisée française en 2 saisons de 13 épisodes de 26 minutes, créée et diffusée à partir du dimanche 5 mai 1968 et en 1975 sur la première chaîne de l'ORTF.

Cette série télé a été créée en 1968 par Claude Guillemot assisté de Pierre Lary. Elle présente les aventures de Henry de Monfreid, célèbre aventurier français.


 

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Acteurs :

    Pierre Massimi (Henry de Monfreid)
    Christine Kruger (Armgat)
    Hans Wyprächtiger (Schumacher)
    Alex Lacast (Awad ou Aref)
    Milhoud Ketib (Kassim)
    Baaron (Fauta)
    Alphonse Beni ou Alton Benny (Anko)
    Mostefa Stiti (Djober)
    Mustapha Chadly (Ali)
    Pierre Saitons (Gabre)
    Jean-Claude Balard (Simoni)
    Pierre Lary (Torcill), dans "Trafic d'or"

Synopsis :

1915, après quelques mois passés sur le front, Henry de Monfreid, réformé, décide de repartir pour Djibouti où l'attend son bateau, le " Fat-el-Rahman ", et son fidèle second Awad. Son idée est de créer un établissement de culture de perles en Mer Rouge, aux îles Farzan, près de la côte du Yemen. Sans le soutien officiel français, l'aventure est périlleuse. D'autant plus qu'il est dénoncé aux Anglais comme espion allemand par Salim Monti, trafiquant d'armes et d'esclaves...


Saison 1 (mai/septembre 1968) :

Les chemins de l’aventure (diffusé le dimanche 5 mai 1968)

Les perles (diffusé le dimanche 12 mai 1968)

Les pirates zaranigs (diffusé le dimanche 19 mai 1968)

Complot autour des perles (date de diffusion incertaine, en raison de la grève à l'ORTF)

La mort de Said Ali (diffusé le dimanche 7 juillet 1968)

La vengeance de Cheik Issa (diffusé le dimanche 14 juillet 1968)

Le cheick sanguinaire (diffusé le dimanche 21 juillet 1968)

Transporteur d’armes (diffusé le dimanche 28 juillet 1968)

Aventure en montagne (diffusé le dimanche 4 août 1968)

Les espions d’Ato Joseph (diffusé le dimanche 11 août 1968)

Histoire de Célima (diffusé le dimanche 18 août 1968)

Le piège de Ras-El-Ara (diffusé le dimanche 25 août 1968)

Le dernier voyage (diffusé le dimanche 1er septembre 1968)


Saison 2 (septembre/novembre 1975) :

La route des perles (diffusé le dimanche 7 septembre 1975)

L'embuscade (diffusé le dimanche 14 septembre 1975)

Le piège (diffusé le dimanche 21 septembre 1975)

Hodeidah (diffusé le dimanche 28 septembre 1975)

Le chemin de l'esclavage (diffusé le dimanche 5 octobre 1975)

La revanche (diffusé le dimanche 12 octobre 1975)

Les hommes de la soif (diffusé le dimanche 19 octobre 1975)

Le défi de Kassim (diffusé le dimanche 26 octobre 1975)

La disparition de Kassim (diffusé le dimanche 2 novembre 1975)

L'enquête (diffusé le dimanche 9 novembre 1975)

Course contre la mort (diffusé le dimanche 16 novembre 1975)

Trafic d'or (diffusé le dimanche 23 novembre 1975)

L'équipier (diffusé le dimanche 30 novembre 1975)


DVD

Cette série existe en DVD (saison 2)

    Éditeur : Koba Films Video
    Distributeur Warner Home Vidéo France
    Collection « Mémoire de la télévision »
    Sortie le 13 septembre 2006
    D'après l'oeuvre d'Henry de Monfreid
    Un feuilleton d'aventure retraçant la vie du célèbre écrivain Henry de Monfreid de 1915 à
    1918

    Une formidable interprétation de Pierre Massimi (La Dame de Monsoreau)
    Un tournage en Iran et sur la mer Rouge
    Des bonus exceptionnels : biographie, films et photos d'archive personnelles d'Henry de
    Monfreid, carte animée de la Mer Rouge et bandes annonces

 

 

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Notre avis:

 

cette série se laisse regarder agréablement. Les acteurs principaux jouent honnêtement, et certains personnages ont des "trognes" magnifiquement patibulaires !

La qualité d'image n'est pas formidable, le rythme du film est typique des séries télévisées françaises de l'époque, et les moyens mis à la disposition de l'équipe de tournage semblent avoir été quelque peu limités...


Les paysages sont exotiques à souhait, les lieux de tournages, palais ou cafés sont terriblement patinés par le temps et ne sont pas des décors de cinéma, de l'authentique ! 


L'aventure au bout du monde dans des paysages absolument désertiques, des ports typiques de l'époque et de la région, ces films nous montrent une époque disparue ou les voiliers "de travail" étaient encore très courants !


L'ambiance des romans de Henry de Monfreid est bien présente dans cette série ...

 

Les vraies stars de cette série sont bien entendu pour nous les boutres !

(dhow en anglais) 

 

Les boutres :

 

D’après les historiens, ces magnifiques embarcations remonteraient à plus de mille ans, et le royaume de ces bateaux sortis de la nuit des temps, s’étendrait du sud de l’Inde jusqu’au Nord Ouest de Madagascar, en passant par le Yémen, Djibouti, Le Kenya, La Tanzanie, et enfin, Les Comores.


 Voilier traditionnel et culturel, il a été diffusé par les navigateurs arabes dans le nord et l’est de l’Océan Indien. Construits en bois, ce sont des bateaux solides destinés au transport, et leur faible tirant d’eau leur permet, comme les pirogues, de se faufiler et d’accoster un peu prés partout. Ils sont larges (environ 1/3 de leur longueur), bien défendus sur l’arrière, leur étrave est pointue, et ils portent une (ou deux) voile(s) triangulaire(s) (un peu comme les voiles latines) appuyée sur un (ou deux) mât(s) considérablement incliné(s) vers l’avant. C’est d’ailleurs la forme de cette voile qui conditionne l’appellation boutre.


Encore très présents sur les mers du Golf d'Aden et d e la "Corne d'Afrique" jusqu’en 1970, les différentes variantes de boutres n’ont pu résister à la course au progrès, et ils ont aujourd’hui, quasiment disparu au profit de coques en bois motorisées.


 

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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 01:23

 

Bande dessinée ; "l'Epervier"   de Patrice Pellerin

 

Patrice Pellerin, qui travaillait à la série Barbe-Rouge, imaginée par Victor Hubinon et Jean-Michel Charlier ne veut pas reprendre seul la série à la mort de ce dernier en juillet 1989, et décide de créer une nouvelle série maritime.

Installé avec sa famille dans la région brestoise au début des années 1990, il affirme que « la série est née de son envie d'utiliser de tels décors ». Les trois premiers albums se déroulent dans cet espace de quelques kilomètres carrés.

Il découvre dans un livre sur Brest l'existence d'un petit contrebandier local surnommé l'Épervier de Crozon. Le nom lui plaît. Il réutilise pour le premier album une histoire écrite pour Barbe Rouge. Éric, son fils adoptif devient Yann de Kermeur, Baba et Triple Patte respectivement Cha-Ka et Main de fer. Comme le côté un peu bellâtre d'Éric ne lui plaisait pas trop,

il a cherché à créer un personnage plus consistant, plus mystérieux, au passé assez violent. Les noms des personnages sont empruntés à sa propre famille : Kermellec, Pouliquen, De Penhoët.

La documentation s'appuie sur les ouvrages de Jean Boudriot, spécialiste de l'histoire maritime du XVIIIe siècle, les documents et les maquettes du Musée national de la Marine.

 

 


Yann Yann de Kermeur, chevalier breton, corsaire du roi surnommé l'Epervier

Yann est né dans le Finistère vers 1705. Son père le baron de Kermeur perd la vie au cours d'un duel, laissant à sa mère de nombreuses dettes. Accablée de douleur, cette dernière tente de s'empoisonner. Yann reste alors seul dans un manoir en ruine.
C'est en souvenir des combats menés ensemble contre les Anglais que le comte de Kermellec décide de prendre le jeune garçon avec lui. Agé de cinq ans, il est alors sauvage, crasseux et parle à peine trois mots de français. Mais Yann a déjà un caractère fier et noble, aussi le comte s'attache vite à lui et lui enseigne comme à un fils les armes et l'équitation.
Il devient très vite un cavalier émérite et doué dans le maniement de n'importe quelle arme. Hélas, ce bonheur ne dura que trois courtes années. Sa mère, bien qu'a moitié folle, s'est remariée avec un riche marchand qui a des terres aux Amériques. Elle décide d'enmener l'enfant avec elle.
En 1730, ce sont les retrouvailles à Cayenne avec le comte qui parcourt le monde à la recherche d'objets archéologiques. L'enfant est devenu un homme, porteur d'un passé tumultueux dont il ne parle guère. Les liens se renouent. Un jour, le comte est mis en grand péril et c'est en le sauvant que Yann manque de perdre un oeil. Il en garde une cicatrice qui en fait trembler plus d'un.
Nous connaissons peu de choses de son passé. Nous savons seulement qu'il est condamné aux galères et marqué de la fleur de lys pour actes de piraterie. Il est ensuite gracié par le roi en personne dont il devient corsaire, "reconnu et craint". Noble breton, le chevalier Yann de Kermeur est capitaine d'un vaisseau, la "Méduse".
Bel homme plaisant aux femmes, il est fier, courageux, intrépide et plein de ressources. C'est un fameux meneur d'hommes, jamais à court d'idées, même dans les situations désespérées. Pour ses amis, comme pour ses ennemis, il est "Ar Sparfell" : "l'Epervier".

 

Lors de ses aventures dans le Finistère, en Guyane, à Versailles, l'Épervier traverse de nombreux sites :

    La ville de Brest, et notamment le quartier de Recouvrance, le château et la rade
    La presqu'île de Crozon, où se trouve son repère secret, Roc'h an Ankou
    La Tour Vauban, à Camaret
    Le Fort de Bertheaume, à Plougonvelin
    Le Vieux-Port de La Rochelle, à La Rochelle
    La Guyane, la plus ancienne des colonies françaises. Patrice Pellerin a restitué dans les albums les lieux suivants (non exhaustifs): Cayenne, L'habitation Loyola de la Compagnie de Jésus (situé sur l'actuelle communce de Rémire-Montjoly), le Mahury.

    Le Château du Taureau, en Baie de Morlaix
    Le Château de Versailles, à Versailles
    La Grande Écurie, à Versailles
    Le Pont au Change, à Paris

 

 

 

                                                     Cycle 1 (édition Dupuis Collection Repérages)

 


Tome 1 : Le Trépassé de Kermellec (1994)


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Le trépassé de Kermellec

Aux yeux des uns, il est Yann de Kermeur, noble et Breton.
Pour les autres, c'est l'Epervier, corsaire prestigieux.

D'aucuns ne voient en lui qu'un criminel.

Pour tous, il est redoutable...

 

 

 

Tome 2 : Le Rocher du crâne (1995)

 

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Le Rocher du crâne

Accusé d'un crime, pourchassé, isolé de son équipage prisonnier dans les geôles de Brest,

L'Epervier est seul désormais, ailes rognées, face aux canons pointés vers son dernier refuge...

 


Tome 3 : Tempête sur Brest (1997)

 

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Tempête sur Brest

Le trésor des Kermellec a enfin livré son secret. Agressions, traquenards, trahisons : une tempête
de violence souffle sur Brest.
Et L'Epervier, toujours recherché pour meurtre, a bien du mal à prendre son envol.

 

 

Tome 4 : Captives à bord (1999)


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Captives à bord

La mer, enfin !  De gibier qu’il était, voici l’Epervier chasseur, à la poursuite de La Méduse,

son propre bateau confisqué par  ses ennemis. Mais à bord de la frégate se trouve, captive, Agnès de Kermellec.
Et durant le long trajet qui le mènera  en Guyane, mille dangers guettent l’Epervier.

 

 

Tome 5 : Le Trésor du Mahury (2001)

 

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Le trésor du Mahury
Ile de Cayenne, janvier 1742. La Méduse, le navire dont le marquis de la Motte a dépouillé l'Epervier, mouille à l'embouchure du Mahury. A son bord, l'agitation est extrême. Tout porte à croire, en effet, que le trésor de Kermellec repose au fond du fleuve. L'Epervier n'en a cure. Ce qui lui importe, c'est de récupérer son bateau. Dès lors, il met en place le plus ingénieux des plans. Mais aussi le plus risqué.

 

 

Tome 6 : Les Larmes de Tlaloc (2005)

 

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Les larmes de Tlaloc
Sur la route de Cayenne, les fers aux pieds et sous bonne escorte, Yann de Kermeur est en bien fâcheuse posture. Accusé du meurtre du comte de Kermellec, L'Épervier entend bien plaider son innocence. Mais pour en collecter les preuves, il lui faut au plus vite tromper la vigilance de ses gardiens et recouvrer sa liberté...

 

 

Édition intégrale - Premier cycle (2005) (ISBN 2-8001-3759-2)
    Archives secrètes (2006)

 


                                                     Cycle 2 (éditions Quadrants du groupe Soleil)


Tome 7: La Mission (2009)


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  La mission
Un espion parvient, au prix de sa vie, à transmettre au roi de France une macabre missive dont l'importance déclenche une chasse à l'homme de part et d'autre de l'Atlantique, véritable course contre le temps et les éléments. Le valeureux corsaire Yann de Kermeur peut y jouer un rôle capital... si jamais il parvient à déjouer les terribles périls que lui réserve le destin. Une première bataille s'engage !

 

Tome 8: Sortie prévu pour Octobre 2012

 

 

Merci à Philippe Le Roux pour ses textes.

 

 

Notre commentaire ;

 

Bonne série aux dessins classiques, au scénario bien ficelé, des aventures avec de nombreux rebondissements et une foule de personnages hauts en couleur.

Les navires, paysages et différentes scènes fourmillent de détails historiques et les ambiances sont bien rendues.

Une bonne façon de naviguer l'hiver devant sa cheminée !

 

Une série télévisée en six épisodes de 52 minutes à été réalisée par Stéphane Clavier à partir des albums "l'Epervier" et diffusée à partir du 18 juin 2011 sur  France 3

 

 

Une ou deux images de plus pour le plaisir :

 

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1 avril 2012 7 01 /04 /avril /2012 15:23

DVD "Les révoltés du Bounty"

 

Bounty 4


Genre : Aventures
Année : 1962
Durée : 180min
L'histoire : 1790. Le navire britannique Bounty a pour mission de ramener de Tahiti des plants d'arbres à pain et de les transporter jusqu'à la Jamaïque. Le navire est commandé par le Capitaine Bligh, homme cruel, ambitieux qui impose une discipline des plus Féroces.
Le comportement du capitaine Bligh, qui tyrannise l'équipage, provoque une mutinerie menée par Christian Fletcher, révolté par l'inhumanité de son capitaine.

Marlon Brando : le lieutenant Fletcher Christian
Trevor Howard : le capitaine William Bligh
Richard Harris : John Mills
Tim Seeley : l'aspirant Edward "Ned" Young
Richard Haydn : William Brown, le botaniste
Tarita Teriipaia : Maimiti
Percy Herbert : Matthew Quintal
Hugh Griffith : Alexander Smith
Duncan Lamont : John Williams
Gordon Jackson : Edward Birkett
Chips Rafferty : Byrne
Noel Purcell : McCoy
Eddie Byrne : le maître d'équipage John Fryer
Frank Silvera : Minarii
Ashley Cowan : Mack
Henry Daniell : le juge de la cour martiale

Seconde adaptation au cinéma de l'authentique histoire de la révolte ayant eu lieu sur le Bounty en 1789, Les Révoltés Du Bounty est certes moins extraordinaire que le  film réalisé par Frank Lloyd en 1935 avec Clark Gable et Charles Laughton, mais reste un remarquable et passionnant film d'aventures, interprété par Marlon Brando, Trevor Howard et Richard Harris, et réalisé par Lewis Milestone (et, non crédité, Carol Reed).
Marlon Brando qui est ici dans un de ses rôles les plus connus, succède à Clark Gable . 
Il est excellent dans ce film mythique long de trois heures et doté d'une musique et d'une photographie très réussies. C'est sur le tournage de ce film qu'il a rencontré sa future femme, la magnifique tahitienne Tarita Teriipaia qui incarne à l'écran la belle Maimiti.

Trevor Howard, est convaiquant dans le rôle du capitaine Bligh, mais ne parvient pas à faire oublier le grandiose Charles Laughton dans la première version de 1935, qui reste la meilleure.
Certaines libertés ont été prises avec la vérité historiques (la fin, concernant Fletcher Christian), mais Lewis Milestone  a réalisé un film superbe avec cette seconde version des Révoltés Du Bounty.

Le tournage est une affaire internationale qui mobilise des techniciens et artistes venus du monde entier. La réplique du "Bounty" de 39 m de long ( 10m de plus que l’original) est construite en Nouvelle Ecosse et voyage jusqu'à Tahiti avec un équipage canadien.
6 mois de repérage et 200 plans sont nécessaires. 4 grandes pirogues à balancier sont fabriquées et plus de 7000 figurants et d’un millier de pirogues participeront au tournage.

De nombreuses scènes nous montrent le magnifique trois mats dans les paysages de rêve de Tahiti et Bora Bora ainsi que des scènes de vie à bord, nous pouvons aussi admirer de nombreuses pirogues tahitiennes en navigation !


http://www.objectif-cinema.com/spip.php?article3452
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bounty_(navire)
http://www.ica.pf/articles.php?id=195
http://sylvianeg.blogspot.fr/2011/10/50-anniversaire-du-tournage-les.html

 

Des images du tournage;

 

Bounty-1.png

 

Bounty 2

 

Bounty 3

 

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23 mars 2012 5 23 /03 /mars /2012 10:05

Isaac le pirate

Albums en bande dessinée, scénario et dessin de Christophe Blain.
Aux éditions Dargaud.

Isaac Sofer est un jeune peintre désargenté du XVIII ème siècle. Le succès ne vient pas et sa bonne amie Alice se démène pour faire vivoter le ménage. Isaac se passionne pour la chose maritime et aimerait se lancer dans des compositions navales d’envergure, aussi lorsque l’opportunité de travailler pour un capitaine de vaisseau se présente, il part aussitôt faire son métier de peintre de marine. Il ne sait pas alors qu’il s’embarque pour un long et terrible périple, et que son commanditaire est en réalité Jean Mainbasse, un pirate. Pendant ce temps, Alice se met au service de Philippe du Chemin Vert, qui a tôt fait de tomber sous le charme de la belle rousse...

Les personnages:

Isaac Sofer : Jeune peintre (plus ou moins mécréant) et amant d'Alice. Il aimerait pouvoir vivre de son art et ainsi satisfaire Alice.
Alice : Maîtresse d'Isaac. Elle devra attendre le retour de son bien-aimé, attente qui mettra son amour à rude épreuve.
Jacques : Pirate et ami d'Isaac, sa vie n'est faite que de vols, de meurtres et de combats.

 

Le tome 1 : Les Amériques (2001) a été sacré meilleur album Angoulême 2002


Un entretien avec l'auteur;
http://nerial.free.fr/artelio/artelio/art_498.html

 

 

 

Les couvertures des albums:

 

Tome 1 : Les Amériques (2001) 

 

Isaac_le_pirate_T1.png

 

Tome 2 : Les Glaces (2002)

 

Isaac le pirate T2

 

Tome 3 : Olga (2002)

 

Isaac_le_pirate_T3.png

 

Tome 4 : La Capitale (2004)

 

Isaac le pirate T4

 

Tome 5 : Jacques (2005)

 

Isaac_le_pirate_T5.png

 

 

 

Quelques images pour le plaisir de découvrir l'ambiance des albums :

 

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Isaac_image5.png

 

 

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10 mars 2012 6 10 /03 /mars /2012 17:49
Image-7-copie-3.pngDVD "Le monde lui appartient"

 

Le monde lui appartient (1952) de Raoul Walsh

Sortie en salles le 28 janvier 1953 / DVD en avril 2009

Titre original : « The world in his arms »

Le monde lui appartient

En 1850, à San Francisco, Jonathan Clark, un capitaine aventurier, tombe amoureux de la comtesse Marina Selanova, qui fuit un mariage arrangé et qui cherche à rejoindre l'Alaska. Il défie également un autre marin, le Portugais, et met en jeu son propre navire.

 

 

Un spectaculaire film d'aventures de Raoul Walsh, avec des acteurs en pleine forme. Gregory Peck, tour à tour sobre et extraverti, est impeccable en aventurier baroudeur, cherchant à acquérir l'Alaska et en organisant une gigantesque fête dans sa chambre d'hôtel. Mais c'est  Anthony Quinn qui s'offre le meilleur rôle, celui d'un marin roublard, magouilleur et insolent. Probablement un de ses plus beaux rôles, qui donne une grande force au film.

Le monde lui appartient propose de grands moments d'aventures, dont une magnifique course de navires à voile et de bagarres générales.

La photographie très belle est bien adaptée au récit. Ce film se regarde avec beaucoup de plaisir.

 

Adapté d’un roman de Rex Beach, Le Monde lui appartient se base sur des évènements historiques, l’achat de l’Alaska à la Russie par les américains.. Les russes sont plutôt caricaturés ce qui n’est pas très étonnant en cette période de guerre froide et de chasse aux sorcières (même si l’histoire se déroule à l’époque des tsars, ce sont des russes…!)

 

Raoul Walsh a tourné plusieurs films ayant un rapport étroit à la mer au début des années cinquante.

 


Acteurs principaux : Gregory Peck, Ann Blyth, Anthony Quinn, John McIntire, Carl Esond

 

Remarques :
Le titre français est une mauvaise traduction qui peut induire en erreur. Le « monde dans les bras » dont il est question est la bien-aimée du capitaine ; son second dit de lui : « il ne soucie pas de l’Alaska en ce moment, il a le monde entier dans ses bras ».

Suppléments: entretien autour du film avec Bertrand Tavernier et Noel Simsolo (26')

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10 mars 2012 6 10 /03 /mars /2012 15:53

Image 7-copie-2

Louis Garneray 

– Moi, Garneray, artiste et corsaire –

Editions Omnibus

 

« Nous serons à peine un homme contre deux, j'en conviens... Mais n'oubliez pas, messieurs, nous sommes des Français ! »

 

Ainsi le grand Surcouf parlait-il à ses marins avant de se lancer à la poursuite du  Kent, navire de guerre anglais lourdement armé...Dont il s'empara bien sûr.

Louis Garneray était là. Grâce à son oeil de peintre, il a pu saisir tous les détails, toutes les couleurs de cet exploit, un des plus célèbres de l'histoire des corsaires. Il saura s'en souvenir au moment de raconter ses aventures.

Car il écrit avec autant de panache qu'il peint, cet artiste corsaire. Lui qui a bourlingué sur toutes les mers du globe, combattu l'Anglais pour la République, trempé dans le commerce négrier pour de l'argent, été capturé, relâché... 

Il a su faire de ses Mémoires un chef-d'oeuvre incontournable de la littérature de mer.


Tempêtes, prises à l'abordage, courses-poursuites dans l'océan Indien...  Après une carrière d’artiste complet et apprécié, Garneray  écrira à la fin de sa vie ses aventures en cinquante-trois chapitres qui se trouvent pour la première fois ici publiés en un seul volume.

 

Louis Garneray  – Moi, Garneray, artiste et corsaire – 

ISBN 978-2-258-08798-9 

www.omnibus.tm.fr       

 

 

Louis Garneray 1783-1857 ; 

Marin français, historien et peintre de la marine, fils ainé de Jean-François Garneray, peintre.  

 

Louis s'engage comme mousse par passion à l'âge de 13 ans et parcourera mers et  océans avec de Surcouf et Dutertre puis comme timonier dans l'escadre de l'amiral Linois. Il sera vite repéré pour ses talents de dessinateur et chargé de représenter les combats navals.

Il sera fait prisonnier par les Anglais, avec l'équipage de la "Belle Poule", en 1805 et enfermé sur un ponton à Portsmouth.

Ses talents de traducteurs lui permettront d'acheter crayons, papiers, pinceaux et couleurs. Un marchand de tableau anglais lui passera quelques commandes.  

Louis Garneray ne retrouvera la liberté qu'à la fin de la guerre, le 18 mai 1814 après huit années d'emprisonnement.

 

Il se consacre alors à la peinture, est nommé peintre de la marine et collabore ainsi aux travaux de la Manufacture de Sèvres après avoir été conservateur du musée de Rouen. 

Ses marines seront exposées au Salon de 1817 à 1857. 

 Il pendra une série de vues des ports de France, en s'inspirant de la série des "ports du Royaume " peinte par Vernet et popularisée par des gravures de Cochin et Lebas. Il parcourra les côtes françaises et fera preuve d'une très grande exactitude, en donnant le premier plan aux navires et aux bateaux, petites embarcations locales ou grands voiliers.   

 

 Garneray laissera 64 vues des principaux ports de France et 40 vues de ports étrangers. Vingt-quatre de ces toiles seront offertes à la Chambre de Commerce de Paris en 1875, par le chocolatier Emile Justin Menier, alors membre élu de l'Institution. Louis Garneray décédera à 74 ans. Il laissera 141 tableaux, 176 gravures et 22 aquarelles. Il repose au cimetière Montmartre. 

 

Plus d'informations sur Wikipédia:

link

 

766px-Capture of Kent by Surcouf-Garneray-img 2779796px-Retour de lIle dElbe-Garneray-IMG 2247800px-Louis Garneray, le turet, cotre de l'etat au servicePesche De La Baleine Garneray800px-Navarin Garneray


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